Lancement de Quest for industry, l’incubateur du Grand Est dédié aux start-up industrielles

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Près de 100 start-up à vocation industrielle sont accompagnées aujourd’hui au sein de Quest for change, réseau d’incubateurs du Grand Est. Compte tenu de la densité et de la qualité de ces start-up et afin de leur proposer une offre d’accompagnement qui réponde à leurs besoins de développement et de financement spécifiques à cette filière, l’incubateur thématique Quest for industry vient d’être lancé.

L’accompagnement sur-mesure proposé par les incubateurs territoriaux du réseau Quest for change (Innovact à Reims, Quai Alpha à Epinal, RimbaudTech à Charleville-Mézières, SEMIA en Alsace et The Pool à Metz) permet aux start-up de poser les bases relatives à la gouvernance et à la gestion financière de leur projet, d’identifier des débouchés et des partenaires, d’élaborer une stratégie de marketing et de communication. Avec l’émergence d’un nouvel incubateur thématique, les start-up industrielles bénéficient désormais d’un double accompagnement, dans une région dotée d’une culture industrielle très marquée.

Claude Sturni, Vice-Président de la Région Grand Est, Stéphane Chauffriat, directeur de Quest for change et Alban Stamm, Délégué Innovation chez Bpifrance.

Un accompagnement spécifique aux projets industriels

Quest for industry accompagne le développement d’entreprises innovantes à court et long terme, créatrices d’emplois et d’activités pérennes dans le Grand Est. Il intervient de la phase de prototypage jusqu’à la première usine. C’est-à-dire après quelques années de recherche et développement et avant la fabrication de la première pièce. Un laps de temps qui permet de lever les verrous technologiques et de dérisquer le projet.

L’incubateur est ouvert à tous les projets d’innovation, tous les profils d’entrepreneurs et tous les secteurs (énergie, matériaux, machine, fabrication), à partir du moment où l’innovation concerne la production industrielle ou si elle a vocation à être industrialisée. Sur les plus de 90 start-up incubées, une grande partie traite de sujets liés à la décarbonation et œuvre pour une industrie plus verte. Parmi elles figurent certains game changers tels que Papkot qui met fin au plastique dans les emballages ou encore Cixten qui optimise la consommation énergétique des usines.

L’équipe, composée d’anciens entrepreneurs industriels, accompagne et conseille les porteurs de projets avec méthode, réalisme et pragmatisme sur les quatre axes suivants :

  1. Un accompagnement par thématique sectorielle qui permet d’aborder les enjeux industriels du projet et d’assurer la cohérence avec ses objectifs
  2. Une aide à l’accès à des financements auxquels le projet peut être éligible
  3. Un accès à un réseau d’entraide, de collaborations et de support à l’innovation
  4. Un accès préférentiel à diverses ressources matérielles : locaux, logiciels, offres négociées, etc.

La phase d’industrialisation est un enjeu pour les start-up car elle nécessite des financements très importants. Quest for industry imagine des solutions pour les aider à accéder à ces financements. Des travaux sont en cours avec la Région Grand Est pour définir de nouveaux outils, en soutien à des initiatives portées conjointement avec des acteurs privés comme Soverency (nouvelle société industrielle qui développe des projets tel Europrod (Bar sur Aube)) pour financer les start-up industrielles accompagnées.

Ces nouveaux outils de financement doivent permettre aux start-up d’augmenter leurs fonds propres, requis pour bénéficier des programmes comme ceux portés par France 2030, qui sont aujourd’hui de véritables accélérateurs d’industrialisation, comme les programmes Première Usine ou Métaux Critiques, dont 4 des start-up de Quest for Industry sont lauréates.

Quest for industry intervient également auprès d’entreprises industrielles qui regorgent d’innovations internes qui auraient vocation à devenir de réelles entités. L’incubateur propose de les accompagner dans la structuration et la construction d’une stratégie de développement pour permettre d’accélérer l’émergence de nouvelles start-up industrielles. Quest for industry est déjà en discussion avec une vingtaine d’acteurs du Grand Est, des grands groupes comme Hager ou ArcelorMittal mais également des PME et ETI comme Irepa Laser.

« Proposer un accompagnement adapté aux enjeux des start-up industrielles, faire émerger de nouveaux projets en permettant aux entreprises industrielles (grands comptes, PME et ETI) de valoriser leurs innovations internes via la création de start-up et attirer des projets exogènes dans notre région sont les trois volets fondamentaux de Quest for industry.

Nous sommes une formidable terre d’accueil pour les start-up industrielles. Elles y trouvent une région à la culture industrielle forte, un écosystème engagé et une communauté soudée. Des start-up telles que Viridian ou Core Biogenesis ont déjà fait le choix de nous rejoindre. », souligne Stéphane Chauffriat, Directeur général de Quest for change.

L’industrie, un secteur stratégique pour la Région Grand Est

Pour les 90 start-up industrielles en cours d’accompagnement, ce sont près de 500 millions d’euros qui seront nécessaires au financement de leur outil de production, preuve qu’il existe un réel potentiel de création d’emploi industriel local issu des start-up. 3ème Région de France en matière de poids industriel et fort d’un héritage industriel remarquable, le Grand Est a placé l’industrie au cœur de sa stratégie au travers des engagements du Business Act, notamment autour des grands moteurs du changement que sont le numérique, l’industrie 5.0, l’environnement et la santé. En accompagnant les entreprises vers la transformation, la Région les rend plus compétitives mais également plus résilientes face aux défis actuels et à venir (approvisionnement, coûts de l’énergie, adaptation au changement climatique, etc.). Les start-up participent ainsi à la dynamisation et au renouveau industriel du territoire.

« Bâtir une stratégie d’accompagnement des start-up industrielles, c’est également s’inscrire dans une dimension territoriale et plus précisément régionale. Le potentiel et les secteurs d’excellence du Grand Est invitent ainsi à développer une stratégie qui ne peut être dupliquée ailleurs et qui sera d’autant plus efficace qu’elle permettra de lier innovateurs et utilisateurs, et donc de favoriser la croissance des entreprises innovantes dans un écosystème susceptible de les porter. Cela signifie détecter dès la phase de R&D tous les projets à même de passer en production en s’appuyant sur le réseau. », déclare Franck Leroy, Président de la Région Grand Est.

 

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