Synermax : le partenaire idéal des professionnels de santé pour lutter contre les troubles maxillo-faciaux.

Nous sommes allés à la rencontre de David Kurtz, fondateur de Synermax, qui développe un outil diagnostic et thérapeutique permettant aux praticiens (médecins, dentistes…) d’appréhender les problématiques maxillo-faciaux des patients et ainsi leur prodiguer le protocole adapté pour les soulager de leurs maux.

En quoi consiste ton projet ?

Synermax se veut le premier et meilleur partenaire des médecins, dentistes et autres professionnels de santé dans le cadre de la prise en charge des patients souffrant de troubles des mâchoires et leurs conséquences (maux de tête, vertiges, acouphènes, douleurs faciales, claquements, etc).

C’est non seulement par la formation de ces praticiens mais aussi par la création d’outils diagnostics et thérapeutiques connectés que Synermax va créer sa proposition de valeur car pour la première fois dans ce syndrome, nous pourrons caractériser la pathologie, mais aussi suivre l’évolution du traitement du patient de manière objective et raisonnée grâce à l’intelligence artificielle qui en découlera.

Qu’est-ce qui t’a poussé à créer ton projet ? Quel constat as-tu fait pour avoir cette idée et quel(s) problème(s) ton innovation va-t-elle résoudre ?

C’est par ma position de praticien de santé en forte interaction avec le monde dentaire que je me suis retrouvé à m’intéresser à ce syndrome tout aussi fréquent que polymorphe dans son expression. Cependant, et aussi surprenant soit-il, ce monde si qualifié et si spécialisé n’a jamais eu l’opportunité de bénéficier de formation concernant l’approche diagnostique ou pathologique de l’articulation qui est la base de l’équilibre dentaire. Ses influences multifactorielles nécessitent des compétences en ORL, orthopédie, neurologie, dentisterie…D’où l’idée, parallèlement à la conception de hardware, de mettre en place des formations sur le diagnostic et les protocoles que nous mettrons en place dès l’industrialisation des dispositifs médicaux connectés.

Peux-tu nous parler de ton parcours avant le projet ?

Mon parcours est celui d’un praticien passionné et perfectionniste qui a débuté par un Master en kinésithérapie en 2002 à la Haute École Libre de Bruxelles, suivit d’un Doctorat Européen en Ostéopathie au Sutherland College of Ostheopathic Medecine… C’est à ce moment-là que, face à la redondance de certaines pathologies affectant le crâne et les cervicales, j’ai décidé d’entreprendre un DU de Posturologie clinique à Strasbourg, ce qui m’a permis d’ouvrir cette brèche autour des articulations de mâchoires et toutes ces réflexions et investigations qui font que j’en suis ici aujourd’hui.

Que retires-tu de tes premiers pas d’entrepreneur ?

La transition entre l’idée et la concrétisation de l’idée est colossale… D’autant plus qu’il y a un fossé énorme entre mes formations médicales et l’entrepreneuriat. Le défi est incroyable, lourd émotionnellement, mais tellement enrichissant et passionnant !

La route est longue, mais le jeu en vaut la chandelle… Il faut aller au bout de ses rêves.

Quels sont les premiers challenges auxquels tu as dû faire face ?

Tout d’abord, il a fallu organiser mes journées de travail, car avec une activité libérale très dense, le temps s’est très vite avéré être mon premier ennemi… Puis, le jargon, les éléments de gestion logistique et financière, la mise en page du projet et surtout cette « traversée du désert » des levées de fonds …. Et pour ça, bien heureusement, je peux compter sur la dévotion et l’accompagnement de toute l’équipe de The Pool et de ses intervenants !

Si tu devais donner un conseil à des porteurs de projet qui souhaitent se lancer, quel serait-il ?

C’est qu’à partir du moment où on croit à son projet, il faut y aller à fond !

Il faut aussi garder en tête qu’il y aura des hauts et des bas, mais qu’il faut persévérer quoiqu’il arrive en mettant un point d’honneur à bien s’entourer ! C’est primordial pour avancer et éviter la solitude trop fréquente de l’entrepreneur.